Les tiques que nous retrouvons souvent sur nos chiens

 

Voici quelques explications sur les tiques que nous retrouvons souvent sur nos poilus.

Les chiens passent souvent sur les territoires des tiques

Les chiens se font davantage piquer par les tiques que les humains. Rien d’étonnant puisque nos compagnons à quatre pattes préfèrent généralement passer leurs promenades à explorer les environs plutôt que de rester sur les chemins balisés. Lors de leurs escapades, les chiens passent donc régulièrement dans des zones à tiques. Ces parasites suceurs de sang vivent principalement à la lisière des forêts, près des clairières ou dans les hautes herbes, c’est-à-dire partout où les propriétaires de chiens emmènent volontiers leurs compagnons. Les chiens qui passent font les choux gras des tiques qui s’accrochent à leur pelage avant de les piquer.

Les chiens peuvent souffrir d’infections suite à une piqûre

Dans la plupart des cas, les tiques ne sucent pas suffisamment de sang pour mettre en danger les chiens. Même lorsqu’un chien est attaqué par plusieurs tiques à la fois, la quantité de sang aspiré reste souvent faible. Seule une attaque massive peut provoquer chez le chien une importante perte de sang potentiellement fatale. Toutefois, les parasites sont des vecteurs de différents agents pathogènes tels que les borrélies ou le virus de la FSME, qui peuvent se transmettre au chien lors d’une piqûre. Les chiens présentent d’ailleurs davantage de risque de souffrir d’une maladie à tiques que les chats. Le système immunitaire du cheval est également exposé à la borréliose de Lyme, mais cette maladie infectieuse se développe rarement chez les équidés.

Il n’est pas étonnant que les chiens soient infectés par la borréliose: en Suisse, 5 à 30% des tiques sont infectées par des borrélies. À certains endroits, c’est même la moitié des tiques qui sont porteuses de ces bactéries. Bien souvent, les premiers signes, tels que la fièvre ou la perte d’appétit, ne permettent pas de conclure à une borréliose. Toutefois, des inflammations des articulations surviennent généralement quelques mois plus tard et le chien se met à boiter. Dans de rares cas, les symptômes provoqués par les borrélies touchent également des organes tels que le cœur ou les reins. En cas de suspicion de borréliose, le propriétaire du chien peut demander un test au vétérinaire. Si le soupçon est confirmé et que d’autres maladies sont exclues, un traitement antibiotique est instauré.

FSME et autres maladies à tiques chez le chien

La borréliose n’est pas la seule maladie qui menace la santé du chien. Le virus de la FSME peut lui aussi être transmis à nos amis canins, mais il est très rare que la maladie se développe chez eux. Toutefois, les quelques cas connus à ce jour ont évolué vers une forme sévère. Il n’existe actuellement aucun vaccin contre le virus de la FSME chez le chien.

D’autres maladies, telles que la babésiose (ou «paludisme canin») ou encore l’ehrlichiose peuvent également être transmises aux chiens à travers les tiques. Dans certaines maladies, le fait de retirer la tique rapidement peut permettre de réduire le risque d’infection. Après une promenade, pensez à bien inspecter votre compagnon à la recherche de tiques et à les retirer rapidement, le cas échéant.

Tout est dans l’art et la manière

• Une pince à tiques permet de retirer particulièrement facilement le parasite. Veillez toutefois à ne pas arracher de poils de votre chien au passage. Placez l’instrument le plus près possible de la peau et retirez le parasite avec précaution. Les pinces à tiques sont vendues en pharmacie.
• Si vous n’en avez pas, utilisez une petite pince à épiler. Utilisez la même technique qu’avec la pince à tiques.
• Si vous n’avez aucun instrument avec vous, vous pouvez également retirer les parasites avec les ongles. Saisissez le parasite au plus près de la peau, entre le pouce et l’index, et tirez avec précaution.
• N’utilisez pas d’alcool, d’huile ni de colle pour enlever la tique, car ces produits pourraient permettre aux agents pathogènes de pénétrer plus rapidement dans le sang du chien.
• Si vous avez des doutes sur la façon de retirer correctement un parasite, adressez-vous à votre vétérinaire..

Après le retrait, il faut être vigilant. Votre animal a-t-il un comportement suspect: montre-t-il des signes de fièvre ou boite-t-il? Dans ce cas, consultez un vétérinaire sans tarder.

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